samedi 15 octobre 2011

Le politicien congolais est-il un homme libre?

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Mes chers frères de l’association Synergie-Congo qui m’accordent une fois de plus cet espace, et vous aussi amis et sœurs qui avez répondu à notre invitation, recevez je vous prie mes vifs remerciements.

Je suis heureux qu’il ait parmi nous d’autres frères africains qui pourraient nous éclairer lors du débat. Car si le thème se focalise sur l’homme politique congolais, je crois pouvoir dire que le même problème se pose aussi dans nombre de pays frères. En tout état de cause, c’est toujours une bonne chose que d’entendre ce que les autres pensent de vous.

Aujourd’hui j’ai pensé vous entretenir d’un sujet qui à priori peut étonner, choquer ou irriter compte tenu de la diversité des opinions. Par délà mes observations sur le devenir de notre pays je me suis senti interpellé par une pertinente interrogation: le politicien congolais est-il un homme libre ? C’est justement le thème de ce jour. Est-il libre de ses pensées, de ses actes, de son avenir, de son propre être enfin ?

Si le sujet arrive à susciter de l’étonnement, un choc ou une quelconque irritation de la part d’un chacun de nous pour raisons diverses, il pourrait se justifier par le désastre que traverse notre pays. Quand l’étonné dira: mais de quoi veut-il nous entretenir ? Ne sommes-nous pas un pays indépendant et souverain ? Le choqué lui ou l’irrité conclura probablement en ces termes: non mais on devrait empêcher un esprit aussi tordu de venir perturber la quiétude d’honnêtes gens. 

Certes nous sommes pour la plupart des gens honnêtes et nous pensons vraiment du bien pour le Congo, mais force est de constater que nous populations congolaises ne sommes maîtres de notre propre destinée. Si nous étions maitres de notre destinée nous ne croupirions pas dans cette misère noire indescriptible compte tenu de l’immensité des ressources naturelles dont le pays est pourvu, nous ne nous rencontrerions pas ici et là à travers le monde pour essayer de débattre sur la liberté réelle de nos dirigeants ou sur la souveraineté de notre pays ; nous ne serions même pas partisans de l’alternance qui n’a d’importance, à mon avis, que lorsqu’on se butte à l’incompétence et bien sûr à l’autoritarisme. Nous ne sommes pas maîtres de nous-mêmes parce que le politicien à qui incombe le rôle de nous libérer n’est pas lui-même libre.

Chers frères, soeurs et amis, si donc le politicien congolais n’est pas libre, il ne peut être qu’esclave comme je pense le demontrer. Esclave de quoi, esclave de qui ? Ainsi avant de voir plus loin ce qu’il en est, il est de bonne grâce d’essayer de définir le mot. Reléguant l’étymologie du mot esclave au second plan, seule sa définition nous importe ici. Et j’ai choisi la définition de l’Academie francaise; elle définit donc l’esclave comme, ”une personne qui n’est pas de condition libre, qui appartient à un maître exercant sur elle un pouvoir absolu; elle poursuit pour une meilleure compréhension en disant que, ” l’esclave peut dépendre de toute autorité: personne, groupe, organisation ou État.”

Par analogie, l’esclave est donc l’état ou la condition de ceux qui sont soumis à une tyrannie, à une autorité arbitraire. Si nous prenons le mot esclavage au sens figuré, il se définit, ”comme l’état d’une personne qui par intérêt ou par goût se met dans la dépendance d’une autre et suit aveuglement ses volontés”.

Le politicien congolais se retrouve-t-il dans cet état ? A chacun selon sa conscience de répondre à la question. Pour ma part, jusqu’à ce que l’on me convainque de mon erreur, le politicien congolais reste un esclave. Mais il le nie quelquefois pensant tromper l’opinion publique alors que celle-ci vit au quotidien cet état d’esclavage. Il est esclave et essaye de ne pas y penser et feint de ne pas y croire; et pourtant il le sait et cela lui colle à la peau. On ne se débarrasse pas de son état d’être par un subterfuge mais par la confrontation de son état effectif à la réalité assourdissante. Dans son livre Sentences en prose Johan Wolfgang von Goethe dit: ” Nul n’est plus esclave que celui qui se croit libre sans l’être”.

Chers frères, soeurs et amis, du moment que l’on est esclave de gré ou de force, on l’est entièrement sur tous les aspects de sa vie. Mais l’on se contentera des aspects politique, culturel et économique. Toutefois avant de le faire, laissez-moi la possiblilité de souligner que le maître de l’esclave lui pour se protéger contre le qualificatif de barbare qu’il mérite en ce siècle où l’homme veut contre vents et marées, se définir comme moderne et civilisé, le maître, disais-je, en grand stratège, a modernisé l’état de son esclave.

L’esclave n’est plus attaché dans les cales d’un bateau où au rythme des tambours assourdissants et le sifflement du fouet avant de s’abattre sur son dos, il rame pour faire avancer le bateau de son maître; non, il est devenu capitaine du bateau; l’esclave ne porte plus de haillons et, la serpe ou la machette à la main, part à la collecte de caoutchouc, du coton ou de la canne à sucre de peur de perdre sa main ou sa vie. Non, il porte des costumes des meilleurs couturiers de la planète et est directeur des sociétés, ministres et président de la république. Sa gueule, l’esclave ne la ferme plus, il parle, abondemment même, il tient des discours et dénonce même les tares du monde sur des tribunes internationales. Quelle belle image d’émancipation de l’esclave ! Mais il n’en est pas moins un esclave et, lorsqu’il voudra dépasser le seuil de tolérance admis par le maître, il sera mis hors d’état de nuire. 

Chers frères, soeurs et amis, voyons donc en quoi le politicien congolais est un esclave politique ; il l’est par son incapacité de pouvoir décider un sort bienheureux pour son pays; c’est une élite qui ne refléchit pas sur son passé. Un passé douloureux parsemé d’assassinats des compatriotes intègres qui voulaient le développement de leur pays ; ce passé qui devait constituer le fer de lance d’une contestation continue et d’une détermination soutenue dans la lutte pour l’indépendance réelle a produit au contraire la peur dans le chef de cette élite, et comme la peur seule ne suffit pas parce que susceptible d’être vaincue, il fallait la soutenir par l’achat des consciencesen vue de plonger dans la somnolence perpétuelle l’esprit critique inné en l’homme; c’est rarissime de trouver depuis les pères de l’indépendance un politicien congolais qui se soit levé au niveau national de meneur d’hommes ayant acquis son assise par la seule volonté des populations qu’il veut représenter; la plupart d’entre eux acquièrent par exemple le statut de député parla même formule d’achat de consciences lorsqu’ils distribuent circonstanciellement des biens parmi les populations désoeuvrées de la juridiction où il veut briguer un mandat ; Aussi n’est-on pas étonné que le député ne s’occupât des problèmes des populations concernées puisque –mais enfin- il avait acheté sa députation ! D’autres s’imposent grâce à la force militaire et distribuent par après un discours patriotique pour drainer derrière lui les masses, et d’autres encore sans honte ni vergogne disent que c’est l’Occident qui détient le pouvoir dans notre pays. Hélàs! c’est une vérité indéniable qui corrobore à elle seule notre thèse de l’état d’esclave du politicien congolais qui l’avoue d’ailleurs lui-même nous exonérant ainsi d’une polémique inutile.

Pour les compatriotes congolais je ne raconte d’histoires ici, mais pour vous frères africains sachez que depuis le coup d’Etat de Mobutu en 1960 juste après l’indépendance, le Congo a toujours été dirigé par des hommes politiques à la solde de l’Occident. Seul Laurent-Désiré Kabila a essayé de faire la différence mais a échoué.

Il est aussi un esclave culturel qui a épousé sans analyse les us et coutumes de son prochain; on pourrait certes retorquer qu’il a été obligé d’avaler la couleuvre. Mais l’est-il toujours ? Si oui, quand donc opposera-t-il son refus ? Mais revenons un peu en arrière pour illustrer mon argumentation: quand le colon a pénetré le monde africain il a trouvé et qualifié de barbare la coutume des scarifications qui identifiait d’emblée l’appartenance de la personne scarifiée à une tribu ou à un clan donné. Car la douleur que ce traitement inflige à l’interessé est purement et simplement gratuite, n’est-ce pas ?
Mais qu’est-ce qui se passe maintenant à travers le monde ? Ne voyons-nous pas le monde se tatouer pas seulement le visage comme le faisaient nos aînés mais tout le corps s’infligeant gratuitement de la douleur pour se complaire au siècle présent ? Est-ce de la barbarie ? Si oui, qui est barbare et qui ne l’est pas ? Si non, vous savez pourquoi on nous qualifiait des barbares. Et que dire de l’excision ou de la circoncision ?Pourquoi le premier est-il si fustigé tambours battants tandis que le second est toléré dans bien de pays ?

Mettons-nous d’accord tout de suite. Je ne plaide pas pour ces pratiques douloureuses et inutiles mais accomodantes pour certaines personnes. Non, je rélève seulement ce fait culturel pour la refléxion. On pourrait aller plus loin sur des affirmations de propagande ou plutôt de complexe de supéroirité où la barbarie africaine dans le temps passé a été le sujet de conversation dans des salons européens sur la soit-disante nudité des peuples d’Afrique. Mais que voit-on dans le monde dit civilisé ? La nudité n’est-elle pas devenue une valeur ? Si l’on se cache derrière la raison de la canicule, autant dire tout de suite que l’Afrique est devenue une région à climat temperé. 

Au niveau de la réligion, chrétienne s’entend, on nous a inoculé une foi basée uniquement sur la recherche du bonheur celeste comme si Dieu a failli en nous mettant au centre de la Terre. Le comble est que nos dirigeants chrétiens sans discernement ont repris et véhiculent ce poison qui éloigne les chrétiens de l’amour et de la gestion de la Patrie et donne ainsi la part facile aux hommes sans foi ni loi. Qui peut bien gérer un pays si ce n’est celui en qui les enseignements de Dieu font vraiment ses délices ? Les exemples sont tellement légion que nous n’en finirons pas ; aussi arrêtons-nous là ! Nous avons aussi d’autres chats à fouetter.

Chers frères, soeurs et amis, avec la base scientifique qu’il a acquise après cinquante années d’études techniques, professionnelles et universitaires aujourd’hui l’homme politique congolais a la possibilité de rejeter de fausses valeurs et de s’identifier par rapport aux intérêts de ses populations et non de s’aligner sur des ismes, concepts, philosophies dont il ne connaît ni les tenants ni les aboutissants. Toujours derrière les refléxions d’un monde hostile à sa liberté, le politicien congolais ne peut innover; il voue solennellement sa vie et épuise en vain son énergie sur les études et concepts comme la démocratie pourtant connus dans nos sociétés dites traditionnelles, sociétésqui étaient plus démocratiques que les monarchies européennes de même epoque mais qu’on lui a arraché et jeté aux poubelles parce qu’elle s’opposait par son essence même au triomphe de la colonisation ; plus tard,c’est-à-dire de nos jours, elle sera( la démocratie) reintroduite pour raison de commodité idéologique et de leadership mondial sanspour autant laisser le choix au politicien congolais de la réexperimenter selon le paysage socioculturel de son pays ; du reste au moment où nous parlons la démocratie est devenue une conception obsolète et dûment en passe d’être remplacé par la ploutocratie. 

L’aliénation culturelle, puisque c’est de cela qu’il s’agit, a brisé notre fierté et fait de nous des êtres inférieurs incapables d’initier un dévéloppement dans nos pays. Je vous prie d’excuser ma connaissance imparfaite de la langue francaise quand je ne puis trouver un terme approprié que l’aliénation culturelle ou mentale en vue de cerner l’attitude du politique congolais lorsque, toute honte bue, il cherche désespéremment à cacher à la face du monde l’invasion et l’occupation de son propre pays. Nos pères nous ont legué un pays libéré mais nous le clochardisons à nouveau. Un éminent africain illustre mieux mon propos. Il s’agit du professeur Cheik Anta Diop : « Je crois que le mal que l’occupant nous a fait n’est pas encore guéri, voilà le fond du problème. L’aliénation culturelle finit par être partie intégrante de notre substance, de notre âme et quand on croit s’en être débarrassé on ne l’a pas encore fait complètement. Souvent le colonisé ressemble un peu, ou l’ex-colonisé lui-même, â cet esclave du XIXe siècle qui libéré, va jusqu’au pas de porte et revient à la maison, parce qu’il ne sait plus où aller. Il ne sait plus où aller. Depuis le temps qu’il a perdu sa liberté, depuis le temps qu’il a appris des reflexes de subordination, depuis le temps qu’il a appris à penser à travers son maître ».A quand donc un concept de gestion politique purement africain et reflétant la réalité africaine ? Pardonnez-moi encore de citer un de grands historiens africains Joseph Ki-Zerbo qui dit s’étant longuement penché sur la question vitale de l’identités’écrie : » Sans identité, nous sommes un objet de l’histoire, un instrument utilisé par les autres, un ustensile ».
Chers frères, soeurs et amis, il est temps de nous faire violence en pensant plus nègre qu’hellène.

Le dernier aspect que j’aimerai parler est qu’il est esclave économique dépendant entièrement de l’autre. Du moment que le politicien congolais est incapable de s’identifier lui-même par rapport à ce qu’il doit être, point n’est besoin de s’alarmer là-dessus: il est condamné à son triste sort. Parce qu’il ne comprend ou ne veut pas comprendre que que tant qu’il n’alignera pas une politique économique basée avant tout sur sa propre productivité, grâce aux ingrédients locaux de son développement endogène, il ne pourra se soustraire du pouvoir de la main qui donne et que l’on sait qu’elle est celle qui dirige. Il préfère la facilité d’emprunts liés à des mesures draconiennes qui détruisent le tissu économique existant et appauvrissent de plus en plus les populations locales. Et souvent ces emprunts ne sont qu’à demi introduits dans lecircuit économique du pays tandis que le reste remplit les poches de ceux qui oeuvrent pour la pérennité de leur propre esclavage.

Pour ma part j’ai toujours pensé qu’on devrait allouer plus de budget dans le secteur agricole. L’agriculture est et reste le ciment d’une politique d’indépendance alimentaire, partant d’un début de réflexion puis de rejet de dépendance psychologique, politico-socio-culturelle et philosophique. Enfin il me paraît important de souligner la dangerosité de la doctrine du libéralisme économique telle que mise en pratique dans les pays d’Afrique ; car s’il ébranle déjà des Etats puissants plusieurs fois centenaires occidentaux comme nous le vivons maintenant dans l’Union Européenne, qu’en sera-t-il des nations africaines sous-développées qui se recherchent encore ?

Il ressort de quelques aspects que nous avons pu énumérer ici que la thèse d’esclave de l’état d’être effectif du politicien congolais est une triste réalité que l’on peut humainement abolir. Si donc quelqu’un est ou est devenu esclave soit par cupidité ou par paresse, ce qu’il a un maître qui le dirige. Et le Maître dans des circonstances actuelles du XXIème sièclene pensera jamais à mettre fin à cette situation puisqu’elle constitue et a toujours constitué le bouet de sauvetage des économies périclitantes des Etats prédateurs du monde. Eh oui, l’esclavage moderne, celui que subît le politicien congolais, revêt maintenant une carapace de liberté illusoire basée sur la stimulation de l’égo comme je l’ai déjà dit l’autrefois.

Le politicien congolais se veut ou se croit libre du moment que son maître lui suggère ou lui laisse le loisir de brader et de jouir avec extravagance â sa guise et sans son peuple des richesses de son pays. Lorsque vient le moment où le maître malgré lui veut temperer ses ardeurs par peur d’une révolution populaire qui viendra inéluctablement mettre fin à leur idylle, c’est-à-dire apporter le changement, l’esclave crie le holà et brandit hypocritement l’éternel document de chantage: le contentieux belgo-congolais. Le maître frémit de colère d’abord, puis se calme, essaye d’endormir son esclave et tenter par après de le remplacer par un autre esclave affamé celui-là qui doit de surcroît être plus docile. Ainsi se moquent des populations congolaises et le maître et l’esclave.

Chers frères, soeurs et amis, de nos jours la révolte reste l’ultime moyen par lequel l’esclave s’il se lasse des humiliations profondes et des manipulations pernicieuses du maître, s’il arrive à comprendre qu’on ne peut pas lui faire miroiter la promesse d’une richesse qu’il possède déjà, l’esclave disais-je, peut recouvrer sa dignité d’homme et changer le cours de son histoire.

Que l’esclave, le politicien congolais, s’imprègne des substances de cette expérience vécue par Mohandas Karamchand Ghandi: ”A l’instant où l’esclave décide qu’il ne sera plus esclave, ses chaînes tombent”.

Je vous remercie

Bababebole Kadite



Par Mr.Bienvenu K.Bababebole

dimanche 17 avril 2011

Demarches relatives au cas de décès en Norvège


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Vidéo:

syneco.blogspot.com - kewego
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En date du 17.04.2011, Synergie Congo a organisé une conférance-débat sur le sujet sus-mentionné avec les experts de Hauglandshella Begravelsesbyrå AS, Mrs.Bjarte Mikkelsen et Erik Skiple.

Voici l'essentiel de l'exposé

Når et dødsfall inntreffer:

På sykehus

Etter at døden har inntruffet, blir avdøde stelt, eventuelt inntravenøst utstyr og lignende blir fjernet. Avdøde blir lagt pent til rette i sengen, og det kan gjerne bli tent et lys. Nærmeste pårørende kan få en stille stund sammen med avdøde, før avdøde fraktes til et bårerom på sykehuset.

Utenfor institusjon

Dersom en person dør utenfor sykehus og sykehjem, for eksempel i hjemmet, må man kontakte lege og eller politiet. Dersom politiet skal undersøke dødsfallet, blir et begravelsesbyrå rekvirert til å hente avdøde og bringe avdøde til rettsmedisinsk avdeling. Dersom det er et naturlig dødsfall må avdøde synes av en lege som skal skrive dødsattest. Familien må kontakte et begravelsesbyrå som kan bistå med å hente avdøde, og som kan bistå dem videre.

Dødsattesten

Ved ethvert dødsfall skal det utstedes en medisinsk dødsmelding(”Legeerklæring om dødsfall”). Denne skal sendes Tingsretten (eller Lensmannen). Tingsretten gir melding om dødsfallet til det lokale folkeregisteret. Registreringen i folkeregistrene meldes videre til kommunelegen på dødsstedet, som videresender den til Statistisk Sentralbyrå. Skifte av avdødes bo finner gjerne sted en til to uker etter at begravelsen har funnet sted. Man kan da få hjelp av funksjonær ved Tingsretten/Lensmannen til å gjøre dette. De hjelper også med å utstede proklama, dersom man ikke har oversikt over avdødes gjeld.

Sying – avdøde kan sees

Etter at avdøde er frigitt av sykehuset, kan avdøde sees. Dette kalles gjerne for ”syning”. Avdøde blir da stelt og lagt i kiste, og man kan arrangere en syning i sykehuskapellet. Avdøde kan ha på seg sitt eget tøy. Gravferdsloven stiller krav til klærne er av nedbrytbart biologisk materiale. Dersom der ønskelig kan en prest, forstander eller lignende holde en andakt. En syning planlegges i samråd med begravelsesbyrået, som bistår med det praktiske rundt dette.

Kontakt og bistand fra et begravelsesbyrå

Det er begravelsesbyrået som bistår med det praktiske knyttet til dødsfallet. Normalt vil man kort tid etter dødsfallet ta kontakt med et begravelsesbyrå, de vil hjelpe familien med det praktiske, papirer til det offentlige etc.  Begravelsesbyrået bistår også med å utforme og rykke inn dødsannonser i aviser, de praktiske sidene ved seremonien som sanger og musikk osv.

Dødsfallet skal meldes til det offentlige, det vil enten til Tingsretten eller til Lensmanns myndigheten på stedet. På bakgrunn av de opplysningene som sendes inn, så vil det offentlige således blir varslet om dødsfallet.

En person skal være ansvarlig for gravferden. Dette er normalt avdødes nærmest pårørende, men kan også være en venn, eller ansvaret kan etter avdødes ønske skriftlig overlates en annen person, eller overlates det offentlige.

Seremoni

De to formene for seremonier er begravelse og bisettelse.
-          Begravelse er normalt en seremoni i en kirke eller kapell, og ender med at kisten senkes i jorden på en kirkegård eller gravplass.
-          Bisettelse er normalt en seremoni i en kirke eller kapell, som ender med at kisten bæres ut i bårebilen og overføres til et krematorium. I kapell/krematoriet blir kisten stående, elle senkes på stedet.
-          I Bergen er det flere kapeller som kan benyttes, og her står man nokså fritt både mht. liturgi, sang og seremoniform.

Frist for gravlegging i Norge

Begravelse eller bisettelse skal skje innen 8 dager jfr. Gravferdsloven. Nedsettelse av urne kan skje innen få dager/uke etter bisettelsen, men må finne sted innen 6 måned.

Forsendelse av avdød til utlandet

Begravelsesbyråene er behjelpelig med å transportere en avdøde til utlandet. Byrået bistår med å ordne alle offentlige dokumenter, og sørger for at forsendelsen finner sted på en forskriftsmessig måte slik loven i de forkjellige land krever det.

Dokumenter som er nødvendige:

-          Utførselstillatelse utsted av politiet
-          Kopi av Legeerklæring om dødsfallet
-          Avdødes pass, eventuelt kopi av dette
-          Smitteattest fra lege, sykehus om at avdøde ikke led av smittefarlig sykdom
-          Attest om at avdøde er lagt ned i en sinkkiste, og at kisten kun inneholder   avdødes kropp, utstedt av den som har loddet kisten.
-          Noen land krever at avdøde blir balsamert. Dersom dette er tilfelle, skal det foreligge en erklæring om dette samt opplysninger om hvilket middel som er anvendt.
-          Laissez passerseddel fra avdødes lands diplomatiske representasjon i Norge eller Norden (for eksempel ambassade)
-          Navn og telefonnummer til den som skal motta kisten, samt opplysninger om alle flight-numre.
-          Erfaringsmessig kan det ta 1 til 4 uker fra dødsfallet inntreffer til forsendelsen faktisk finner sted. Dette fordi alle dokumentene skal skaffes, og den respektive ambassade skal gi tillatelse til innreise. Dette kan av og til ta tid, men begravelsesbyrået kan gi et overslag om hvor lang tid det kan ta når de har fått oversikt over saken.

Økonomi

Betaling for gravferden
Gravferdskostnadene dekkes normalt av den avdødes midler, og har førsteprioritet i dødsboet. Den som er ansvarlig for gravferden, påtar seg ansvaret for at gravferdskostnadene blir betalt.

Økonomiske støtteordninger

NAV yter refusjon for båretransport og behovsprøvd gravferdsstønad etter faste kriterier:
-          For å søke om gravferdsstønad må avdøde ha vært medlem av folketrygden. Dersom avdødes nettoformue var under NOK 19 944,- ved siste års ligning, kan det innvilges inntil NOK 19 944,- i gravferdstøtte. Denne støtten kan avkortes mot formue eller forsikringssum som blir utbetalt etter dødsfallet.

-          Stønaden skal brukes til å dekke faktiske og nødvendige utgifter til begravelsen, gravminne og eller eventuelt forsendelse, men maksimum støtte er 19 944 kroner.

-          Når et medlem av folketrygden dør i Norge, og båren med avdøde må transporteres lengre enn 20 kilometer, kan man få dekket nødvendige utgifter til transport til nærmeste gravplass. Egenandel gjelder også ved transport til flyplass. Det er en egenandel på 1 994 kroner for båretransport.

-          Hvordan søke? Begravelsesbyrået hjelper med å søke om denne støtten, og kan også være behjelpelig med å skaffe avdødes ligningsattest, som må sendes vedlagt søknaden til NAV.

-          Pensjonsutbetaling ved dødsfall: Pensjon fra Folketrygden utbetales siste gang for den måneden dødsfallet inntreffer.

-          Hvem er medlem ev folketrygden?  Medlemskap i Folketrygden er nøkkelen til rettigheter fra NAV. Det er underordnet om man er norsk statsborger, registrert i Folkeregisteret eller betaler skatt til Norge - det som er avgjørende, er at oppholdet i Norge er lovlig. Hovedregelen er at dersom man er bosatt i Norge, er man medlem av Folketrygden. For å regnes som bosatt, må man ha oppholdt seg i Norge i minst tolv måneder. Når man kommer til Norge med intensjon om å være her lengre enn tolv måneder, blir man medlem av Folketrygden fra innreisedatoen. 





Conférence- débat sur les funérailles en Norvège

Quelques résolutions par Synergie Congo:

-          Lorsque la mort survient, il faut prévenir rapidement les autorités locales du lieu du décès et prendre contact avec un bureau des pompes funèbres qui assistera la famille dans  toutes les démarches  liées au décès. L’obtention  des documents officiels, préparation de l’enterrement ou du  rapatriement du défunt, pose de la pierre tombale etc.
-         La famille décide elle-même du niveau de sa participation dans les préparatifs  avant et après l’inhumation ou pour le rapatriement.

-        Le bureau des pompes funèbres peut aider la famille à organiser une veillée mortuaire comme nous le faisons au Congo, avec le corps du défunt exposé dans un lieu privé ou dans une chapelle à condition que la cause du décès ne soit pas liée à une maladie infectieuse.

-        L’avantage d’une chapelle est que la famille  dirige la cérémonie funéraire comme elle veut ou carrément selon le souhait du défunt,  par exemple dans le choix de la liturgie, les chansons ou la musique, type de cérémonie (humanistique, religieuse, traditionnelle), etc.
-          Chacune personne vivant en Norvège a droit à une tombe dans le cimetière de la commune où elle réside et ce, gratuitement pendant les 20 premières années.

-          La pose de la pierre tombale n’est pas obligatoire et elle se fait 6 mois après l’enterrement. C’est le bureau des pompes funèbres qui réalise les travaux en étroite collaboration avec la famille du défunt.

-          Tout dépend du gouvernement Congolais pour qu’un norvégien d’origine congolaise soit enterré ou non au Congo.  Généralement, cette situation de double nationalité ne pose aucun problème.

-          les frais funéraires s’élèvent en moyenne à 30 000 Couronnes norvégiennes,-pour l’enterrement ici en Norvège et à 60 000 Couronnes norvégiennes pour le rapatriement du corps du défunt au Congo. Les frais liés au rapatriement varient en fonction notamment du poids du défunt et des cérémonies organisées ici avant le rapatriement.

-          Les frais funéraires sont en général pris en charge et en priorité par les revenus (capital, assurance, retraite etc.) laissés par le défunt.

Nous avons constaté que ces frais funéraires sont couverts par exemple par le simple fait d’être membre du syndicat LO. En effet tous les membres de ce syndicat sont couverts par une assurance (grunnforsikring) qui  garantit un versement à la famille du défunt  d’un montant de 100 000 Couronnes norvégiennes au cas uniquement du décès ou d’invalidité d’un membre. Ce syndicat offre aussi à ces membres plusieurs types d’assurances, entre autre Lofavør Ulykkesforsikring (prix : 423 Couronnes norvégiennes par année) qui couvre tout membre de la famille en cas de décès ou d’invalidité liée á un accident.

-          En général,  tous ceux qui ont un travail formel en Norvège sont couverts soit par l’assurance à travers leur syndicat ou soit par celle payée par leur employeur. Il est recommandé à tous nos compatriotes de  vérifier les clauses de leur contrat de travail ou d’admission dans les différents syndicats pour être bien fixé.

Pour ceux de nos compatriotes  qui n'ont pas un travail formel ou qui ne sont pas membre d’un syndicat, il y a lieu de payer une assurance de l’ordre de 500 à 1000 Couronnes norvégiennes par année selon les compagnies d’assurances, laquelle assurance peut permettre de couvrir les frais funéraires.

SyneCo

samedi 12 février 2011

Premier sujet de débat: Rapatriement du corps du défunt vers la République Démocratique du Congo. Pour ou Contre?

Synergie Congo vous donne  l’occasion de discuter sur tous les aspects liés á la mort loin de notre pays d’origine, la République Démocratique du Congo. Donnez librement votre point de vue ( le pour ou le contre) dans la langue qui vous est favorable.

Nous sommes nés au Congo, où nous y avons vécu jusqu'à notre âge adulte, avant de plier bagage pour  immigrer vers des cieux meilleurs entre autres les pays d’Europe occidentale, d’Amérique du nord, etc. Mais avant l’âge de la retraite, l’échéance que nous attendons tous pour effectuer le grand  retour au pays, la mort passe par là. La mort dans un pays étranger  n’étant pas prévue dans nos projets de migration, nos proches et nos familles sont surpris et profondément touchés. A ce point surgit la problématique du rapatriement de la dépouille mortelle vers le pays natal.  Il faut courir dans tous les sens pour préparer les documents nécessaires à cette opération. Et aussi faut-il également réunir  les moyens financiers nécessaires pour permettre au défunt de rentrer au pays de ses ancêtres. L’opération s’avère très couteuse en temps et en argent.  La somme d’argent récoltée  doit couvrir les frais de transport vers l’aéroport international du pays d’origine, les dépenses relatives au traitement post-mortem, la mise en bière, les aménagements spécifiques au transport et les billets d’avion pour les personnes proches  qui  doivent accompagner le défunt et assister à ses obsèques dans sa ville ou son village d’origine. Face à l’événement,  qu’attendent le papa, la maman ainsi que toute la famille du défunt au Congo ? Qu’en est-il des enfants,  la femme ou le mari du défunt en Europe? Que prévoient les lois norvégiennes en cette matière (après la mort) ?


Le sujet est maintenant transferé sur le site de SyneCo.Suivez le lien ci-dessous:


http://www.syneco.org/417794598